Aux États-Unis, un nouveau décret visant à promouvoir le leadership américain dans le domaine des data centers a été signé, la semaine dernière, par le président sortant Joe Biden. Objectif : stimuler l’infrastructure de l’IA grâce aux énergies propres telles que le nucléaire, le stockage de longue durée, et la géothermie !
Avec l’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche, le calendrier sera probablement modifié, mais plusieurs éléments laissent penser que cette énergie souterraine pourrait occuper prochainement une place clé dans le mix énergétique alimentant les data centers.
D’abord, l’administration Trump a indiqué qu’elle souhaitait libérer toutes les formes d’énergie pour répondre à l’augmentation massive de la demande liée à l’IA. Ensuite, Chris Wright, le secrétaire d’État à l’Énergie, a beau être un fervent défenseur des énergies fossiles, c’est aussi un adepte de géothermie. Il a par exemple investi 10 millions de dollars dans la startup Fervo Energy, spécialisée dans cette énergie durable et décarbonée. Enfin, l’accès à des ressources plus profondes et plus chaudes implique, dans certains cas, le recours à des technologies de fracturation (Enhanced Geothermal Systems) dont M. Wright est un expert.
En août dernier, Meta annonçait un accord avec la startup Sage Geosystems visant à alimenter ses data centers. Google s’est déjà associée à la société Farvo Energy pour acquérir plus de 100 MW d’énergie dans le Nevada. Microsoft a quant à elle signé un accord d’achat d’électricité géothermique en Nouvelle-Zélande avec Contact Energy ; elle développe également un campus géothermique au Kenya avec G42.
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